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Qu'il fait bon dans mon moulin
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19 mars 2021

Préparatifs pour Pessah : annuler le hametz

Hggada

Préparatifs pour Pessah : annuler le hametz

Il faudrait s'armer de courage afin d’exécuter le grand nettoyage de Pessah, le bi'our hamets, l'annulation du hametz ! Quelqu’un dira-t-il qu’il n’a pas ressenti la lassitude d’avance ?  

Enlever toute trace de hamets 

D’après le livre de Rabbi Haim A-Cohen, pour bien faire l'annulation du hametz, il est nécessaire d'exécuter l'agaàla, de tremper dans l’eau bouillante puis dans l’eau fraîche, tous les ustensiles et faire attention à ce que les marmites soient plongées dans tous leurs sens.

Même les tables basses qui servaient nos grands-parents au Seder de Pâques (quand on le célébrait allongés sur des nattes et appuyés sur des coussins) devraient être ébouillantées en posant sur elles des pierres chauffées à haute température,  tourner ces pierres jusqu’à nettoyer chaque coin et surface, tout en ajoutant sur ces pierres de l’eau bouillante.

Les engins aux quels il n’est pas possible de faire l’agaâla, devraient être annulés et changés, comme les cafetières par exemple qui ont des surfaces cachées.

Les bouchers ont le devoir de  changer leurs couteaux et divers dispositifs de travail, et faire l’agaâla à leurs tables et établis.

Le trempage est recommandé pour les nouveaux couverts et marmites sans agaâla, et doit être fait par une grande personne, cependant on doit lâcher les doigts de l’ustensile afin que l’eau le recouvre en entier.

Les assiettes et marmites recouvertes, d’email par exemple, doivent être changées.

De nos jours, dans la plupart des maisons se trouvent à l’abri, des ustensiles "cacher lé Pessah", et on les sort au moment venu de s’en servir, les ustensiles journaliers sont mis de coté, dans une armoire sur laquelle on colle une étiquette "hamets, ne pas ouvrir."

Le nettoyage de la maison est beaucoup plus difficile. Chaque armoire est vidée, nettoyée, des vêtements propres y sont introduits. Toute chambre est nettoyée et on n’y mange plus le pain ou n’importe quel hamets jusqu’après les Pâques. Ma toute dernière Shir a imprimé des inscriptions sur lesquelles est écrit "cacher lé pessah", qu’elle place sur chaque porte des chambres prêtes. Enfin on nettoie partout sans oublier aucun meuble. C’est un travail lent,  chaque année, les ménagères demandent au grand rabbinat de réaliser des réformes, afin d'alléger leur labeur.

Beaucoup de ménages vont jusqu’à refaire les peintures, acheter des nouveaux meubles, des rideaux ou des lustres, toutefois chacun selon ses moyens, mais ceci n'est pas nécessaire. .

Très nombreux sont ceux qui passent ces fêtes à l’hôtel, en excursion, ou à l’étranger.
Les plus riches qui veulent rester chez eux, ont deux cuisines, une pour tous les jours, la seconde pour les Pâques, et même une deuxième salle à manger. Je parle des orthodoxes, bien sûr.

Ceci et beaucoup plus, dans le livre du Rebbi, " Erev Pessah "

Mon avis ? Apres l’hiver, après ce nettoyage à fond, la restauration des murs et de la maison, il est très agréable de fêter Pessah qui sera le bienvenu. Pessah est aussi la fête du printemps qu’on attend avec patience. Question santé, éliminer les poussières accumulées dans les fenêtres, rideaux et au-dessus des armoires est recommandé vivement. Quand bien  même  les ménagères s'attellent à cet ouvrage tout le long de l'année, pour Pâques les efforts sont plus ardus et minutieux. 

 Mon souhait est qu’un million d’indigents en Israël et beaucoup d'autres dans le monde puissent fêter Pâques grâce aux volontaires qui amassent de dons. Je les vois, dans les quartiers de Beersheba, près des grandes surfaces et dans  le centre de la ville,  environnement de la souche pauvre de ce pays.

Bonnes fêtes de Pâques

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