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Qu'il fait bon dans mon moulin
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21 mai 2016

Zeruya Shalev : Ce qui reste de nos vies

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Zeruya Shalev : Ce qui reste de nos vies (roman)

 

 

L’auteur : Zeruya Shalev  née le 13 mai 1959  au Kibbutz Kinneret, est une romancière, traductrice et poète israélienne.

Vie privée : elle est mariée à l'écrivain Eyal Megged et elle est mère de deux enfants. 

Chalev a besoin de calme pour écrire, elle travaille donc en solitaire, dans son bureau, tandis son mari prend des notes au salon même s’il est entouré de plusieurs personnes ;  Chalev tape en cliquant d’un seul doigt, l’index.

La muse s’amuse à se réveiller en elle pendant la lessive ; ses enfants ne la voient presque jamais écrire, mais s’ils l’aperçoivent dans la buanderie, ils en concluent que de là verra le jour un prochain livre dans l’avenir.

Chalev, auteur à succès a été traduite en 27 langues ; on peut la retrouver à Paris, Londres ou Berlin, assise pendant des heures, signant patiemment des autographes après un après-midi de lecture. Je vous recommande de lire cette œuvre de Zeruya Chalev, ou d’autres selon votre choix.

Le prénom « Zeruya » vient de la Bible : Zeruya fille de Ychay et Natzevet, sœur du roi David. Le nom « Chalev » est un adjectif hébreu signifiant : serein.

Prix et récompenses :                 

Prix du Premier-ministre (1996)      

Prix ACUM (1997)

Prix Ashman

Prix du livre d'or

Prix Fémina étranger en 2014 pour Shéérit Ha-khayim : Ce qui reste de nos vies.

Œuvres traduites en français :

Vie amoureuse :« Ḥayey ʾahavah », trad. de Sylvie Cohen, Paris, Editions Gallimard, collection « Du monde entier », 2000, 354 pages, (ISBN 2-07-075107-4)

Mari et femme  « Baal vé-isha », trad. de Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2001, 404 pages (ISBN 2-07-076033-2)

Thèra  « Terah », trad. de Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2007, 491 pages, (ISBN 978-2-07-078082-2)

Un petit garçon idéal « Hayeled shel Ima », trad. de Valérie Zenatti, Paris, L’Ecole des loisirs, collection « Mouche », 2009, 43 pages, (ISBN 978-2-211-09597-6) 

Ce qui reste de nos vies « Shéérit Ha-Hayim », traduction de Laurence Sendrowicz.

L’œuvre : Ce qui reste de nos vies (roman)

L‘œuvre dont nous parlerons ici est le roman qui suit :

Ce qui reste de nos vies « Shéérit Ha-Hayim », traduction de Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, collection « Du monde entier », 2014, 415 pages, (ISBN 978-2-07-013698-8)

Une mère, sa fille et son fils sont les trois personnages  du roman de Zeruya Shalev « Ce qui reste de nos vies ».

Jusqu’au troisième âge, Hemda a la nostalgie du lac du Houla au bord duquel elle a grandi dans son kibboutz. Ses pensées la mènent au village de son enfance, sur les traces de ses parents, ces pionniers, et à sa fille qu’elle n’a pas su aimer suffisamment et à son fils qu’elle a couvert d’amour beaucoup plus qu’il n’en fallait.

Son fils Avner rencontre par hasard un homme et une femme liés d’un amour parfait, ce couple remplit le cœur d’Avner de joie, lui montrant en perspective inversée l’image de son mariage battant de l’aile. Cette vision le pousse à rechercher ce ménage dans les différents  quartiers de Jérusalem.   Cette prospection changera ce qui reste de sa vie.

La vie de sa sœur Dina va en s’altérant. Sa fille adolescente et son mari n’ont plus besoin d’elle : sont finis les beaux jours du passé. Elle a  des regrets sur ce qu’elle a omis de faire antérieurement  ou qu’elle a mal fait ; les regrets  lui font mal au cœur.

Le désespoir lui dicte une ligne de conduite, une idée lui remettra en main les rênes de la vie, adopter une fille.

« Ce qui reste de nos vies » une histoire - se déroulant durant de  longues années entre les paysages du pays et les images de l’âme - se crée  dans un entrelacs de contes, de psychologie et de langage.  

Chalev nous éclaire sur les liens se tissant entre les hommes et les femmes,  au clair d’une lumière illuminant notre lecture. Sont rares les romans qui présentent les liens familiaux dans leurs plus fines ramifications comme dans cette œuvre de Chalev. Chapeau !  

Et c’est ce qui caractérise ce roman : les rapports mutuels entre les parents et leurs enfants et vice-versa, avec les rancœurs, la nostalgie, le ressentiment, le chagrin et l’amour.

« Ce qui reste de nos vies » est le cinquième roman de Zeruya Chalev, auteur à succès. 

 

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