Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Qu'il fait bon dans mon moulin
Qu'il fait bon dans mon moulin
Publicité
Archives
16 janvier 2018

Voyage en Tunisie 2ème jour : Le Bardo

musee_bardo

Le Bardo
 
Nous rentons à l'hôtel Phebus, assez tard à 21 heures. Nous avons juste le temps de dîner, de bavarder un peu et de nous retirer dans nos chambres. Un peu avant de nous quitter, nôtre régisseur Kiki nous promet que la prochaine journée ne sera pas aussi remplie que la première, tout notre programme consistera qu'à visiter Le Bardo et Bizerte.
 
Quatre ou cinq plombes à tout casser.
C'est ce que nous allons voir. Je vous ai dit dans le précédent épisode que Kiki , nôtre administrateur fait au moins une bêtise par jour ?
 
Notre chauffeur et un nouveau guide nous mènent de Gammarthe à Tunis, un voyage d'environ vingt minutes. Nous arrivons à La Place du 7 Novembre et prenons la route du nord par l'Avenue Mohamed V. Après un laps de temps je vois un panneau annonçant Le Bardo, nous ne sommes donc pas loin.
 
Mais une contre ordre est donné et le conducteur coupe à gauche et cherche un chemin de retour vers Les Rues du Hammam, Remimi, pour sillonner enfin dans Bab Souika, l'ancienne Hara, le ghetto où habitaient les Juifs dans le temps.
 
Je me souviens de Tunis.
 
Nous traversons des rues et des avenues dont certaines sont bien connues, comme La Rue d'Athènes, l'Avenue Bellahouane, l'Avenue de Londres, la rue des Tanneurs, pour arriver enfin à la Porte de France où nous nous sommes arrêtés la veille, presqu'au point du départ.
 
Que se passe-t-il donc demandera mon ami Khaled Kanoun ?
 
Mes amis regardez le Plan de Tunis et vous verrez que nous avons fait un grand tour pour des prunes. On aurait put arriver ici en prenant l'Avenue Habib Bourguiba tout simplement. Le Chauffeur s'est trompé ?
 
Non. On lui a demandé de faire demi-tour.
 
La raison est que notre organisateur s'est rappelé en cours de route qu'il faudrait acheter des poulets, des légumes, de la farine et de la semoule, bref divers ingrédients à livrer à une cuisinière Juive habitant Bab Souika, chargée de nous cuisiner les repas du Chabbat. Le chauffeur n'a pas trouvé un parking plus près, ainsi nous nous arrêtons à Bab El Bhar.
 
Il aurait été plus simple de commander un repas antérieurement le jour d'avant, puisque nous étions là ?
Il lui aurait laissé une somme à la bonne dame, la confiance existe.
Le résultat n'aurait pas différé, elle aurait eu un petit gain, d'accord mais bien gagné pour avoir fait les achats au marché. Mais Kiki, c'est Kiki, rien à faire…
 
Jouissant de la récréation, nous allons acheter de l'eau minérale et autres ravitaillements, chacun selon son goût.
Nous prenons l'Avenue de La Liberté et la direction du
Bardo après un grand retard.
 
Musée Le Bardo : المتحف الوطني بباردو.
 
Le Musée était le Palais du Bey jusqu'à la suppression de ce titre à l'Indépendance de La Tunisie. Au temps de Sadok Bey, le Musée avait pour nom "Palais Allaoui". Il est devenu Le Musée National Le Bardo en 1885. Il se trouve dans la Banlieue Le Bardo et il est le principal Musée du bassin Méditerranéen.
 
On y trouve exposés des pièces archéologiques, des joyaux, concernant l'histoire de La Tunisie. Histoire d'un pays qui a connu au cours des millénaires des civilisations variées.
 
On y trouve une des plus grandes expositions de mosaïques romaines du monde. Elles ont été décelées grâce aux recherches faites dans les ruines de Carthage, Hadrumète et Utique Le Musée abrite en outre des œuvres grecques, ainsi qu'une collection de céramiques provenant du Maghreb et de l'Asie Mineure.
 
On voit bien sur certaines sculptures découvertes dans la mer une différence entre les parties enfouies antérieurement dans le sable er celles qui baignaient dans l'eau.
 
Durant notre visite, nous avons perdu de vue notre groupe et avons continué seuls, ma fille et moi. Un des employés du Musée nous demande si nous voulons bien le suivre.
 
« Vous regardez avec tant d'intérêt que je me vois dans l'obligation de vous offrir mes services et vous montrer des pièces importantes ».
 
Nous le remercions, mais voyant qu'il insiste, nous le suivons. Il nous donne en effet des explications détaillées et nous sert de mentor dans les deux salles suivantes. Il nous dit alors :
 
« Ici se termine mon rôle et je vous remercierai Monsieur pour la générosité qu'il ne manquera pas de me prouver en m'offrant quelques billets ».
 
Je lui glisse dans la main dix dinars. Le pourboire est si courant dans les sites touristiques que par la suite la somme proposée a diminué petit à petit.
 
Nous retrouvons le groupe et je remarque des scènes drôles. Par exemple : une dame veut absolument visiter les appartements des dames du Bey. On a beau lui expliquer que ces logements ne sont pas publics, elle refait sa demande sans arrêt.
 
Lire la suite : Bizerte

voyage

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité