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Qu'il fait bon dans mon moulin
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28 avril 2016

Pessah, l'actuelle sortie d'Egypte

 

 

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Pessah, l'actuelle sortie d'Egypte

Selon le Zohar la sortie d'Égypte de nos jours, n'est pas  quitter un pays voisin, ni faire ses adieux à la vallée fertile du Nil ou aux dunes fascinantes du Sinaï, c’est plutôt un code métaphorique exprimant  un état d'esprit qui nous oppresse. Surprenant ?

La kabbale  explique : Le 21ème siècle est celui de populations consommatrice. Chacun d'entre nous s'efforce à coups de coudes de faire valoir ses qualités dans l'entreprise qui l'occupe, de changer de travail afin d'élever son niveau de vie, de rénover sa voiture, de vendre sa maison afin de construire une plus belle, de quitter son épouse pour une plus jeune et tout çà au nom de l'égo qui nous dirige. Ce qui donne vie à des conflits entre collègues, entre frères, dans la famille, au sein de la société qui nous entoure et même entre pays.

Le tout pour une satisfaction qui ne dure pas guère. L'humanité suffoque, un vide spirituel nous fait comprendre que notre égoïsme nous  pousse à la déroute. Nous en souffrons.

Une lumière brille dans le lointain c'est le Zohar (une lumière). Cette illumination nous amène à la conclusion que de nos jours encore nous sommes esclaves du Pharaon roi d'Égypte.

Le livre du Zohar écrit il y a deux mille ans bientôt par Rabbi Shimon Bar Yohaï et ses dix disciples dans une grotte à Meiron, aux confins des montagnes de Safed, nous suggère de nous libérer de ce joug du Pharaon.

Ce monarque n'est pas un homme, c'est l'égo qui règne en nous. La sortie d'Égypte de nos jours est donc déloger le mauvais instinct qui existe en nous. Après que notre égo subira les dix plaies nous arriverons à penser logiquement que l'égo nous mène en ballade à nulle part.

Seul le Seigneur Créateur qui nous a conçu serfs de notre égo  pourrait nous en délivrer. Et cela est la vraie conception de cette fête, celle de la liberté, de la libération. Toutefois, ne dit-on pas « Aide-toi, le Ciel t’aidera » ?

Pour que cela arrive nous devrions être tous conscients que nous transformons notre monde en enfer. Il n’y a pas de délivrance individuelle, mais une délivrance issue d’un effort en commun de toute la masse humaine.

Notre prochaine sortie d'Égypte donnera une nouvelle signification à notre mode de vie, une vie de fraternité et d'amour mutuel et la communion de personnes ayant des buts et des idéaux libres de tout égoïsme.

Le Séder de Pessah.

En nettoyant notre maison de tout hametz dont nous brûlons les derniers restes la veille de Pessah, nous nettoyons notre esprit et faisons le souhait que notre âme soit purifiée du mauvais instinct qui y loge.

Les Matzots, pain de misère symbolisent le néant qui nous oppresse.

Les quatre coupes de vin désignent les quatre phases de la délivrance du joug de l'égo. La coupe reçoit (kabbale) et le vin est le bienfait divin. D'un côté ce bienfait nous délivre de l'égoïsme et de l'autre nous remplit de joie et de bonheur.  

En quoi diffère donc cette nuit de Séder parmi tant d'autres ? Cette nuit nous buvons notre vin allongés sur le côté gauche, côte du mauvais instinct.  

Cette nuit nous grignotons de la laitue (qui est amère), alors que les autres nuits nous mangions toute sorte de légumes.

C'est le processus de la délivrance, afin de nous purifier, car D ieu nous a créé à son image.

Merci Niv Navon,  vos explications sont inédites.

 

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