Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Qu'il fait bon dans mon moulin
Qu'il fait bon dans mon moulin
Publicité
Archives
16 août 2020

Zaifrana, Petit Grain de Safran

Zaifrana-1

Zaifrana, Petit Grain de Safran
Un riche marchand a une fille tellement comblée de dons et de bonnes aptitudes, qu’il refuse de la donner en mariage à quiconque, mais seulement à celui qui lui paierait 500 écus d’or pour sa beauté et sa longue chevelure, 500 écus d’or pour sa sagesse et son habileté manuelle et encore 500 écus d’or pour son esprit, ses qualités d’âme et sa perfection.
Ces exigences arrivent aux oreilles du Prince qui décide de demander sa main. Il envoie son homme de confiance faire le nécessaire et en soulignant que sa seule condition est qu’il viendrait seul pour emmener sa femme. Les corbeilles traditionnelles arrivent à la maison de la fiancée en même temps que la somme d’argent demandée en plus de maints cadeaux. Tout ce qui doit être réalisé est fait promptement et le mariage a lieu dans l’intimité. Le Sultan ne sait rien de ce qui se trame : Le Prince pensant que son père s’opposerait à son projet, s’il en avait connaissance.
L’époux n’amène pas sa femme au palais royal comme il se doit, mais voulant l’éprouver l’enferme dans une matmoura, cave souterraine, dont il est le seul à avoir la clef. Il place une plaque de fer sur le soupirail pour qu’elle ne puisse pas contacter les gens passant dans la rue. La jeune mariée est ainsi cloîtrée habillée de sa robe nuptiale, encore maquillée et coiffée. Pour tout repas elle trouve du pain et des olives. Le fis du Sultan ne ferme pas l’œil de la nuit, anxieux de savoir quelle a été la réaction de son épouse. Au petit jour il envoie son fidèle serviteur lever le panneau d’acier fermant le soupirail pour demander à la princesse si elle voulait parler avec son maître. La réponse étant affirmative le mari s’enquiert de la santé de sa femme à travers le hublot.
— Zâïfrana où en es-tu ?
— Je place ma confiance et mon espoir en notre Seigneur !
— Zâïfrana, ne t’es tu pas ennuyée ?
— Mes louanges à Dieu pour ce qu’il m’alloue !
— N’as-tu pas faim Zâïfrana ?
— J’ai mangé et il en reste Grâce à Dieu !
Plusieurs fois par jour le fils du Sultan vient poser ses mêmes questions et obtient les mêmes réponses. Il lui fait parvenir des nouvelles provisions de pain et d’olives, chaque fois qu’il pense qu’elle en a besoin. Beaucoup de temps passe ainsi.
Un jour la jeune femme pense à considérer les murs de sa prison. Elle cherche tâtonnant dans l’obscurité, jusqu’à trouver un jour un mur s’effritant d’humidité. Elle gratte de ses doigts une semaine durant et elle réussit enfin à creuser une faille laissant paraître une fine lumière filtrant du mur. Elle dresse l’oreille, entendant des sons, colle l'oreille et la a presse contre le mur et entend - quelle joie, la voix de sa nourrice. En regardant bien, elle reconnaît la cuisine de la maison paternelle. Elle appelle, la nurse prend peur pensant que les jnouns, les mauvais génies ne se manifestent et elle se sauve. Le secours arrive bientôt et une grande pierre est descellée puis une autre et Zâïfrana peut entrer chez elle.
Ses parents la couvrent de baisers et de chaleur humaine, la trouvent bien amaigrie après tant de diète. Après une bonne toilette et bien habillée elle prend un excellent repas réconfortant et elle raconte enfin ses mésaventures, sa nuit de noces dans un caveau et la conduite bizarre de son époux. Son père fâché veut aller de suite chez le Sultan mais Zâïfrana le retient :
— Papa laisse moi mener cette bataille à ma façon, j’aurais le dernier mot, je te l’assure !
Ensuite elle retourne dans sa cave, remettant sur elle ses défroques, les pierres enlevées reprennent leurs places. Quand le fils du Sultan revient la voir et lui poser se questions habituelles, il la trouve comme toujours près du soupirail et elle lui répond pareillement à son habitude.
Désormais elle vit chez ses parents, jouissant du bienfait du hammam, mangeant une nourriture nourrissante, s’habillant bien et ne retournant à la matmoura que lorsque le Prince vient la visiter. 

Zâïfrana prend le large

batiment-3

Un jour le Prince lui annonce :
— Zâïfrana, je vais en voyage !
— Que Dieu vous protège Seigneur, gardez vous bien et revenez en bonne santé.
—Tu n'as besoin de rien ?
— Seulement de provisions. Mais parlez moi de vos projets, sur quel navire naviguerez vous, qui seront vos matelots, sont ils expérimentés ?
Le Prince sans se faire prier parle longuement de son navire, de la date du départ et répond à toutes les questions, tous les détails possibles et imaginaires sont fournis à la jeune femme de même que le nom de l'armateur.
Dès le départ du Prince Zâïfrana court chez ses parents.
-- Père ! Préparez-moi un navire !
Zâïfrana donne toutes les instructions nécessaires et bientôt ses servantes achètent des tissus, des vêtements, des chaussures, tandis que les esclaves vont acquérir des aliments, des denrées diverses, des épices et des boissons. Le meilleur capitaine et les marins les plus éprouvés sont recrutés.
Le jour du départ arrive. Le Prince envoie des provisions à la matmoura et pendant qu'il prend la route du port vers son bateau, Zâïfrana court se préparer et s'habiller et elle se presse elle aussi pour prendre le large.
Les deux quittent le port en même temps, leurs navires sont identiques, mais tandis que celui du Prince est vert le sien est bleu. Le fils du Sultan appareille, Zâifrana donne l'ordre de larguer les amarres. Elle suit la même route que son mari et quand il s'arrête elle fait jeter l'ancre et quand il repart elle est derrière lui à trois encablures.
Au bout d'une semaine le navire du Prince stoppe en pleine mer, celui de notre amie s'immobilise aussi tout près.
Zâïfrana fait une toilette, se parfume, se pourvoit d'un costume approprié, chausse de longues bottes, se coiffe d'un chapeau à panache et se place bien en évidence sur le pont. Le capitaine de navire du Prince l'aperçoit et présente la longue vue à son maître. Ce dernier éblouit par tant de beauté lui sourit, elle lui rend son sourire. Ne reconnaissant pas sa propre épouse il donne l'ordre à son homme de confiance de descendre une chaloupe et d'aller supplier cette belle dame de bien vouloir le recevoir à son bord.
L'autorisation est donnée, l'homme amoureux de la belle étrangère est bien reçu et ne quitte plus le navire de la dulcinée. Zâïfrana n'a pas besoin de se conduire en prude puisque c'est son mari, mais elle se serait montrée provocante si ce n'était pas contraire à son éducation. Le fils du Sultan est tout à son aise, la musique est entraînante, les danseuses le divertissent, les mets sont excellents et il passe ses journées et ses nuits à bord de ce bateau si bien que le lien qui devait se nouer, se noue.
Mais le jour du retour arrive : le Prince donne à son amoureuse sa bague comme cadeau. Ils lèvent l'ancre et prennent le chemin du retour, font les mêmes escales et se séparent enfin.
Au port Zâïfrana voilée se presse d'arriver chez elle et là elle change rapidement de vêtements, remettant sur elle ses haillons. Aux questions de ses parents elle répond :
— Je vous expliquerai plus tard.
Elle se presse de retourner dans son caveau, attendant l'arrivée de son mari. Ce dernier ayant été reçu avec tous les honneurs qu'il se doit pour une personnalité de haute naissance et ayant du serrer les mains tendues, répondre aux souhaits de bienvenue, ce qui a donné une bonne marge de temps à Zâïfrana qui est arrivée bien avant lui dans sa matmoura. Elle le reçoit poliment faisant mine de n'avoir jamais quitté ce lieu.
— Zâïfrana, où en sommes-nous ?
—Je place ma confiance et mon espoir en notre Seigneur !
— Zâïfrana, ne t'es tu pas ennuyée ?
— Mes louanges à Dieu pour ce qu'il m'alloue !
—N'as-tu pas eu faim Zâïfrana ?
—J'ai mangé et il en reste Grâce à Dieu !
Ensuite elle lui demande si son voyage s'est bien passé et elle reçoit maintes informations, depuis le premier jour et jusqu'au retour. Le Prince ne raconte pas à sa femme l'aventure amoureuse qu'il a connue avec elle en pleine mer.
— Que Dieu vous garde Seigneur !
Les jours passent et les semaines aussi, Zâïfrana grossit et son ventre s'arrondit. Au bout de neufs mois elle met au monde un très beau garçon dont la chevelure est si dorée qu'elle lui donne le nom : Hamdan aux cheveux d'or. Le bébé grandit dans la maison de ses grands parents et la propre nourrice de sa maman s'occupe de lui. Des mois après ma mise au monde de son fils, Zâifrana voit venir son époux et dans sa bouche une nouvelle, son désir de naviguer.
Zâïfrana a le dessus

batiment-copie-1

Un jour le Prince lui annonce :
— Zâïfrana, je vais en voyage !
— Que Dieu vous protège Seigneur, gardez vous bien et revenez en bonne santé.
—Tu n'as besoin de rien ?
— Seulement de provisions. Mais parlez moi de vos projets, sur quel navire naviguerez vous, qui seront vos matelots, sont ils expérimentés ?
Le Prince sans se faire prier parle longuement de son navire, de la date du départ et répond à toutes les questions, tous les détails possibles et imaginaires sont fournis à la jeune femme de même que le nom de l’armateur. Dès le départ du Prince Zâïfrana court chez ses parents.
— Père ! Préparez-moi un navire !
Selon les instructions de leur maîtresse les servantes font des achats de tissus et de chaussures, pareillement qu’à la première fois ; les esclaves s’affairent aux emplettes d’aliments, d’épices, de boissons et tout ce qui serait nécessaire pour un long trajet. Son père s’occupe de l’armement d’un bateau et le meilleur équipage est enrôlé.
Le jour du départ arrive. Le fils du Sultan envoie des provisions à la matmoura et pendant qu’il prend la route du port vers son bateau, Zâifrana court se préparer et s’habiller se pressant de monter sur son bateau et de prendre le large. Les deux quittent le port en même temps, leurs navires sont identiques, mais tandis que celui du Prince est bleu le sien est rouge. Le fils du Sultan appareille, Zâïfrana donne l’ordre de larguer les amarres. Elle suit la même route que son mari et quand il s’arrête elle fait jeter l’ancre et quand il repart elle est derrière lui à trois encablures.
Au bout d’une semaine le navire du Prince stoppe en pleine mer, celui de notre amie s’immobilise aussi tout près. Le fils du Sultan l’aperçoit et se fait transborder. Etant d’anciennes connaissances ils peuvent brûler les étapes et ce qui devait arriver, arrive de nouveau. Le Prince amoureux ne quitte pour ainsi dire plus le navire de Zâïfrana jusqu’au jour où le temps passant vite, il doit retourner à son port d’attache. Les deux navires se suivent, faisant les mêmes escales. Au moment de la séparation Le Prince offre à Zâïfrana sa montre.
Sitôt descendue au port notre héroïne voilée se hâte d’arriver chez son père, change de vêtements et se dirige vers sa cave. Aux questions de ses parents elle répond qu’on en reparlera. Fidèle à son habitude le Prince vient la voir, dès qu’il lui est possible de se libérer de la réception organisée en son honneur. Il se penche vers le soupirail et demande :
— Zâïfrana, où en sommes-nous ?
—Je place ma confiance et mon espoir en notre Seigneur !
— Zâïfrana, ne t'es tu pas ennuyée ?
— Mes louanges à Dieu pour ce qu'il m'alloue !
—N'as-tu pas eu faim Zâïfrana ?
—J'ai mangé et il en reste Grâce à Dieu !
Ensuite elle s’informe de sa santé, de son voyage, demande s’il s’est bien passé et l’interroge sur ses loisirs en pleine mer. Son mari répond à toutes ses questions, toutefois il ne raconte rien concernant son aventure amoureuse et sur sa galante amie.
Les jours passent et les semaines aussi, Zâïfrana grossit et son ventre s’arrondit. Au bout de neufs mois elle met au monde un très beau garçon dont la chevelure est aussi noire que celle de son frère est blonde. Zâïfrana lui donne le nom Mahmoud aux cheveux de saphir. Le bébé grandit dans la maison de ses grands parents et la propre nourrice de sa maman s’occupe de lui. Des mois après ma mise au monde de son fils, Zâïfrana voit venir son époux et dans sa bouche une nouvelle :
—Zâïfrana, je pars en voyage, les affaires de l’Empire m’appellent.
— Que le Seigneur vous protège, mon Prince. Ayez soin de votre personne et revenez en bonne santé.
Zâïfrana lui pose des questions sur son trajet, son navire, son équipage. Son mari ne se fait pas prier et lui parle de son bateau, de son armateur, de son capitaine et encore maints détails car, nous l’avons vu, il aime parler surtout sur ses occupations personnelles. Le mari lui envoie une provision de pain, d’olives et d’eau puis s’en va vaquer à ses arrangements. Notre héroïne court chez ses parents et demande :
—Père j’ai besoin d’un bateau, le Prince repart en voyage et je vais le suivre.
Le riche paternel qui a une confiance aveugle en sa fille s’exécute et organise des préparatifs menés d’une main de maître.
Les deux quittent le port en même temps, leurs navires sont identiques, tandis que leurs couleurs sont différentes. Le fils du Sultan appareille, Zâïfrana donne l’ordre de larguer les amarres. Elle suit la même route que son mari et quand il s’arrête elle fait jeter l’ancre et quand il repart elle est derrière lui à trois encablures. Elle s’arrange de se trouver au bout de sa lorgnette et comme par hasard ils se rencontrent. Elle l’invite à son bord. Là il y a tout ce qu’il faut pour passer le temps agréablement, musique, boissons, friandises et une bonne nourriture.
Pourtant les deux s’intéressent à d’autres agréments, d’ordre romantique. Ils sont de vieilles connaissances et n’allant pas par quatre chemins, ils arrivent à l’aboutissement inévitable. Le jour de la séparation approche à grands pas et avant de se quitter le Prince offre son collier à sa femme.
Le temps passe, Zâïfrana a des envies, puis de vomissements, elle engraisse, le troisième mois elle maigrit et elle met au monde au bout de neufs mois une petite fille splendide aux cheveux roux bouclés, Aïcha aux cheveux de flamme,qu’elle met en nourrice chez sa propre nurse. Elle-même passe son temps dans la maison de ses parents et ne revient à son caveau que lors des visites de son mari. Un jour il vient lui annoncer son prochain mariage.
—Zâïfrana je suis promis à ma cousine et je dois l’épouser. Telle est la volonté du Sultan.
— Il faut obéir à la résolution du père.
—C’est tout ce que tu as à dire ?
—Je mets mon espoir en Dieu et une confiance aveugle aussi.
—As-tu besoin de quelque chose ?
— Du henné me réjouirait le cœur !
—- Du henné ? Et tu comptes t’en servir ?
— Oui, ça me ferait plaisir !
Ensuite elle le questionne sur son habillement, ses chaussures et sur l’organisation de la noce. Bientôt le jour J arrive.
Il tient sa promesse et lui envoie du henné en plus des provisions, pain, eau et olives. Elle prend le henné en main, court chez ses parents, le pétrit, fait un bain dans le hammam familial et s’enduit les paumes des mains et les plantes des pieds, sachant que ce sera elle qui pénétrera ce soir dans la chambre nuptiale.
Elle habille ses enfants des costumes princiers qu’elle a fait préparer, met la bague reçue du Prince au doigt de Hamda aux cheveux d’or, place le collier au cou de Mahmoud aux cheveux de saphir et accroche la montre sur la robe de sa fille Aicha aux cheveux de flamme. Elle donne des instructions à ses garçons et confie la petite fille au soin d’un serviteur noir qui lui est fidèle. Elle donne des instructions à sers fils :
—Vous allez visiter le Palais du Sultan et vous assisterez à une fête. Cassez chaque miroir que vous verrez et chaque vase. Si vous voyez passer un serviteur avec des boissons, bousculez-le !
— Maman, on nous fera des reproches, font remarquer les enfants.
—Si quelqu’un vous réprimande vous lui direz : " Nous sommes dans la maison de notre père, vous n’avez pas de réclamations à nous faire ".
La fête bat son plein, les deux enfants princiers font leur entrée dans le Palais Royal suivis du serviteur noir tenant la petite Aicha dans ses bras. Dans le pêle-mêle des arrivants, nos amis ne sont pas interceptés. Ils font ce qu’ils ont été demandé de faire, bousculant les serviteurs qui culbutent, cassant à leur passage des vases, des vitrines et des miroirs. Les domestiques perdant la tête devant les réponses laconiques qu’ils reçoivent des deux enfants, vont se plaindre chez le Sultan :
— Sa Majesté, dieux jeunes diables font un boucan d’enfer dans le Palais, c—assant, renversant et culbutant. A nos reproches, ils nous répondent que c’est la maison de leur père et que nous n’avons pas à nous en mêler.
— La maison de leur père ? Que dites-vous ? Amenez les ici !
Peu après, les trois enfants sont introduits chez le Sultan ainsi que le serviteur noir.
—Qui êtes-vous ? demande le Monarque. Le fidèle Noir répond :
— Sa Majesté, celui ci est Hamda aux cheveux d’or, celui là est Mahmoud aux cheveux de saphir et la petite que je tiens dans les bras est Aicha aux cheveux de flamme. Je suis leur serviteur et ils sont vos petits-enfants. Ne reconnaissez-vous pas vos armures dans cette bague, dans ce collier ou dans cette montre ? Le fidèle serviteur fait une révérence et montre les bijoux au Souverain.
—J’admets avoue le Sultan. Pouvez-vous me mener chez leur mère ?
Peu de temps après, un carrosse royal s’immobilise près de la maison des parents de Zâïfrana. Le Souverain les connaît bien, car ils sont nobles. Le Sultan est attendu et il est reçut avec tout le respect qu’on doit à une si haute dignité. Le père raconte au souverain la demande en mariage du Prince et c’est Zâïfrana qui lui raconte toute son aventure, le mariage, l’emprisonnement et lui fait visiter la matmoura.
— Quel lâche ! Il se laisse marier à la fille de mon frère quand il a une femme si belle et pleine de qualités ? Vous êtes déjà ma fille pour ces beaux enfants que vous m’avez donnés. Venez avec moi, vous n’avez pas à vous en faire pour ma nièce, "mouch mektoub", ce n’est pas écrit ! Je lui trouverai un noble qui l’épousera dès ce soir.
Et les choses se passeront exactement comme le Sultan l’a décidé. L’estime et l’affection qu’il a pour sa bru allant et grandissant, grâce à sa sagesse et son habileté manuelle, son esprit, ses qualités d’âme, sa perfection et surtout pour les beaux petits enfants qu’elle lui a donnés. Sa beauté et sa longue chevelure n’étant qu’un ajout agréable à admirer et à orner la cour a le dessus.
FIN
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité